Traque en eaux vives

Publié le : 24 février 20203 mins de lecture

L’ami Jonathan qui a découvert les joies de la pêche l’an dernier avec les brochets du morvan et qui n’avait pas pêché depuis notre mémorable sortie “poubelle fishing” en Février, était un peu en manque de poisson… Je lui ai donc proposé de venir gouter aux joies de la pêche en eaux vives de 1ère catégorie et de découvrir la traque aux leurres de la truite fario sauvage. Compte tenu de mes dernières sorties, j’avais même l’idée un peu osée de lui faire prendre pour sa première fario, un poisson de 50 +…Mais même sur le parcours aux miracles, le manque d’eau rend la pêche bien difficile. Lors de son séjour de 3 jours nous avons donc crapahuté afin de dénicher quelques coulées oubliées des pêcheurs lambda, susceptibles de nous faire rencontrer un beau poisson de sortie et un peu moins méfiant…

Samedi en fin de matinée on arrive donc sur une belle petite coulée isolée. J’ai une touche violente, une superbe truite qui me gratifie aussitôt d’une chandelle et se décroche ! Quelques secondes après, D’jo 10 mètres plus bas enregistre alors presque aussitôt une attaque similaire, visiblement le même poisson aussi violent ! On est rarement préparé pour ce genre de poisson, c’est toujours un choc et c’est un peu dans la panique qu’il peut comprendre pourquoi j’ai pris soin de lui faire vérifier ses noeuds et le réglage du frein du moulinet. Le poisson rejoint finalement l’épuisette. Le contrat est remplit ! Pour une première truite fario sauvage, 53cm c’est presque indécent !
Il nous faut quelques temps pour nous remettre de ces émotions…
L’après midi, le soleil étant bien présent, on décide de faire une pause sur un secteur un peu plus calme pour essayer de faire du chevesne à vue. C’est un brochet de 55 qui s’invite pour D’jo, heureusement piqué sur le bord de la gueule. On est en 1ère catégorie et nous sommes sensés ne pas relacher ce poisson, sans pour autant avoir le droit de le conserver… Peu importe car ce poisson glissera des mains de D’jo après l’avoir décroché…
Sur une partie lisse peu profonde nous parvenons chacun à leurrer quelques jolis chevesnes.
La journée de Samedi se termine ainsi tranquillement sous un soleil bien présent…
Cette dernière prise, relachée comme les autres, cloture ces quelques jours de traque. Malgré le manque d’eau inquiétant, nous avons réussis à toucher quelques poissons. Les coups de soleils, de ronces et les nombreuses heures de marche cumulées ont été payantes !

Un jour/un poisson
L’attaque de Mars

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