Retour aux sources

Orages 2 jours de suite sur Dijon, l’eau tant attendue est là. En me rendant au bord de ma rivière fétiche dans l’espoir de toucher quelques belles, il faut bien que je me rende à l’évidence : C’est impêchable aux leurres ! La truite de 60 + que je convoite attendra… Je décide donc de faire quelques kilomètres et de me rabattre sur un ruisseau sauvage que j’ai découvert il y a 3 ans en me remettant à pêcher la truite aux leurres. Mon moulinet n’est équipé que de tresse 10/°° et d’un bas de ligne en fluoro 18/°°, pas le choix ça fera l’affaire !…Je prends donc la route sous un ciel encore bien couvert. En arrivant sur la place, le soleil commence à faire son apparation, le niveau d’eau du ruisseau a du monter très légèrement et il s’est teinté d’une eau légèrement piquée. Des conditions plutôt bonnes ! Je fais un premier tout petit courant et j’arrive à faire sortir une petite sauvageonne qui se retourne comme une furie sur mon leurre mais le rate. C’est rafraichissant après avoir traqué des monstres ! Je fais rapidement le premier poisson de la session. Un chevesne ! Puis un peu plus bas une première petite fario de 10cm, la plus petite de la session. ça change radicalement de mes sessions précédentes mais j’éprouve un grand plaisir à admirer cette pure sauvage. les plus petites sont vraiment les plus jolies. Me voilà peu à peu en état de grâce, aucun bruit de civilisation et je crois que mon téléphone ne capte pas. Je rentre en immersion et ça fait du bien ! Voilà une deuxième fario de toute beauté qui vient poser. C’est elle qui a la plus belle robe de tous les poissons que je vais faire. Sombre, colorée et contrastée avec de taches bleues à faire pâlir n’importe quel tacon ! C’est la robe typique du ruisseau, d’ailleurs il n’y en a pas d’autre… En grossissant elles perdent ces taches bleues mais celle-ci tient certainement ses couleurs exceptionnellement contrastées à la tenue de son poste en permanence ombragé : Je progresse, certains coups sont tout simplement impêchables au leurre. A moins d’être au vairon et cablé pas de solution possible et c’est tant mieux ! Puis je sors une troisième truite, la plus grande de la session. Je n’ai mesuré aucun poisson. Sur ce poste-ci, sous les branches tombantes à droite : J’enchaine quelques jolis coups qui ne donnent rien, pas même un suivi de petite… ça veut tout dire ! Même la truite du pont n’est pas au rendez-vous, mais il faut dire que la veine d’eau la plus profonde qui passe dessous est bouchée par la végétation. Puis voilà la quatrième petite fario : Je l’ai vu se retourner 4 fois sur le leurre en le poursuivant sur ce long plat avant de parvenir à s’en saisir ! Je continue à aborder les coups, tantôt en les abordant par l’aval comme sur le poste précédent quand c’est dégagé. Le top pour la discrétion. Et tantôt en laissant dériver mon leurre depuis l’amont sur des postes comme celui-ci : Poste où je fais une 5ème fario : Je ferai encore encore 4 autres petites farios avant de commencer à être fatigué et ne plus prendre la peine de m’accroupir ou contourner un poste intéressant pour l’aborder par l’aval ! J’admire cette nageoire anale bordée de blanc : Évidemment, tous ces poissons sont retournés à l’eau en pleine forme : La session se termine comme elle a commencé, avec un chevesne fait à vue ! Pas mal de poissons décrochés également dont deux farios estimées à plus de 30 cm… Dommage ! Mon seul regret est le manque de sensation procuré par la tresse sur ces petits poissons. A refaire en nylon 10/°°
Un jour/un poisson
L’attaque de Mars

Plan du site